L’ombre rapproche des chimères,
La belle existence a un prix :
Je ne veux pas courir derrière
Le néant qui trouble l’esprit…
Ce ne sont pas des simples fleurs que j’offrirai
A l’élue de mon cœur, mais le cœur de mon âme
Dans toute la splendeur de ses sublimes traits :
C’est bien cet or précieux que t’offrirai, femme…
Aimer bien malgré tout : c’est le prix de l’amour !
Non ! Tout chemin ne mène pas à Rome.
Seul le chemin de l’amour mène à l’Homme
Qui par le truchement d’Allah verra son jour…
Combien ce monde sans dessein,
Crache sur nos sens en furie,
Son amour nous donne ses seins
Pleins de ses ruses et d’envies !
Nos suppliques et nos prières montent au ciel
Comme des senteurs de roses, n’étant que proses…
Et Dieu nous les renvoie en forme d’arc-en-ciel
Pour égayer de mille traits nos cœurs moroses…
Jamais mon cœur n’a rencontré femme aussi belle...
Le parfum de sa peau, la joie du paradis
Dont l’amour apporte un havre de paix sans querelle :
L’homme ne revit plus que dans ses bras, pardi!
L’ombre rapproche des chimères,
La belle existence a un prix :
Je ne veux pas courir derrière
Le néant qui trouble l’esprit…
Au bonheur, d’extases et de joies, je m’enfume !
Jamais, jamais mon œil n’a rien vu d’aussi beau !
Jamais, jamais, jamais, même drapé de brumes,
N’a vu autant d’amour l’abreuver autant d’eaux !
C’est l’amour de cette femme, ombre de m’amie,
Qui m’abreuva quand tout ne fut plus que chaos…
Oui, c’est cette âme sœur que jamais de ma vie,
Mon âme n’espérait plus… Ciel ! Mon cœur a du pot...
Oh ! Combien ce monde qui geint,
Qui crache sur nos homélies,
Quand en plus il brise nos reins
Combien l’homme a détruit des vies ?
Saturday, October 20, 2007
ORGUE EN FOLIE...
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