Je me souviens de tous les mots
Avec lesquels tu m' as frappé
Avant que tu me tournes le dos,
Tel que je ne puis les zapper...
Ils étaient durs et contondants
Comme lourde masse de fer...
J'en ai perdu toutes mes dents
Et mon cœur découvre l'enfer...
Vois-tu, Chamelle, mon destin
Était de soumettre mon âme
Au service de ton festin,
Afin que tu sois une femme
Devant laquelle tous les mâles
Qui courent après le saint Graal
Fléchiraient genoux de tout cœur
Offrant une gerbe de fleurs...
Tu es femme, sans aucun doute...
Mais, cœur, vois-tu, sans cet amour,
Pur, divin qui rien ne te coûte
Tu n'as rien d'Eve et tu cours...
Jules Kebla
Poèmes sans paroles.
9 novembre, à 21:49
Sunday, November 13, 2011
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