L’amant étranger…
Donnons-nous la chance
De revivre avec nous
La belle romance
Comme on le fait chez vous.
Voici pourquoi chez vous
La romance est très belle :
L’homme se met à genoux
Pour finir sa vie auprès d’elle…
Oh ! je n’ai aucunement peur
De fléchir devant ta douceur divine,
Si en te livrant tout l’or de mon cœur,
Mon être s’évade de cette officine…
Je sais que tu ne peux suivre,
Parce que je ne suis ni son prophète,
Ni le Très-Haut qui te fait vivre.
Mais ton amour met mon cœur en fête !
Car, une chose que je redoute le plus,
C’est que la foi fasse qu’on ne se revoie plus :
Que, si je prends à gauche pour toucher ton âme,
Elle te vire à droite comme tu es femme.
Je respecte toute ta religion
Mais je tiens toujours à mes opinions :
Las ! je larmoie de te voir partir
Car c’est tout un monde qui va en pâtir…
On n’est moins fou à vouloir aimer
Et braver les interdits, les traditions
Qui séparent les êtres, que de décimer
Des âmes pour plébisciter sa religion.
Et tous les gens qui te regardent dans la rue
N’ont dans leurs cœurs qu’une seule envie, la plus crue:
Te voir allongée à poil sur leur couche.
Tu ne sens plus les battements de mon cœur,
Plus rien venant de moi ne te touche…
Et tu te laisses bercer par les rumeurs
Qui te chantent des beaux mots le jour
Et te font danser le soir aux contours de tes tours.
N’oublie pas : tu m’as offert en prime ta fleur
Que je caresse jusqu’aujourd’hui dans mon cœur.
Je n’ai cessé de l’arroser ma vie durant,
Avec des ablutions, des prières et d’encens…
Tu ne seras pas là toujours, j’en perds la tête :
Je le sais et tout cela m’angoisse: c’est bête !
Il pousse dans mon cœur un superbe rosier.
Il a pris sa racine en moi profondément.
Et, ma foi, il n’y a que toi, toi seulement,
Toi, mon cœur, il suffit d’un éternel baiser
Afin qu’ensemble nous en recueillions des choses.
N’y a-t-il pas un bonheur rare dans ces roses?
Donnons-nous la chance
De revivre avec nous
Cette belle romance
Même si l’on nous traite de fous.
Paris, le 10 décembre 2002
________________________
Dans tout être…
Donnons-nous la chance
De revivre avec nous
La belle romance
Comme on le fait chez vous.
Voici pourquoi chez vous
La romance est très belle :
L’homme se met à genoux
Pour finir sa vie auprès d’elle…
Oh ! je n’ai aucunement peur
De fléchir devant ta douceur divine,
Si en te livrant tout l’or de mon cœur,
Mon être s’évade de cette officine…
Je sais que tu ne peux suivre,
Parce que je ne suis ni son prophète,
Ni le Très-Haut qui te fait vivre.
Mais ton amour met mon cœur en fête !
Car, une chose que je redoute le plus,
C’est que la foi fasse qu’on ne se revoie plus :
Que, si je prends à gauche pour toucher ton âme,
Elle te vire à droite comme tu es femme.
Je respecte toute ta religion
Mais je tiens toujours à mes opinions :
Las ! je larmoie de te voir partir
Car c’est tout un monde qui va en pâtir…
On n’est moins fou à vouloir aimer
Et braver les interdits, les traditions
Qui séparent les êtres, que de décimer
Des âmes pour plébisciter sa religion.
Et tous les gens qui te regardent dans la rue
N’ont dans leurs cœurs qu’une seule envie, la plus crue:
Te voir allongée à poil sur leur couche.
Tu ne sens plus les battements de mon cœur,
Plus rien venant de moi ne te touche…
Et tu te laisses bercer par les rumeurs
Qui te chantent des beaux mots le jour
Et te font danser le soir aux contours de tes tours.
N’oublie pas : tu m’as offert en prime ta fleur
Que je caresse jusqu’aujourd’hui dans mon cœur.
Je n’ai cessé de l’arroser ma vie durant,
Avec des ablutions, des prières et d’encens…
Tu ne seras pas là toujours, j’en perds la tête :
Je le sais et tout cela m’angoisse: c’est bête !
Il pousse dans mon cœur un superbe rosier.
Il a pris sa racine en moi profondément.
Et, ma foi, il n’y a que toi, toi seulement,
Toi, mon cœur, il suffit d’un éternel baiser
Afin qu’ensemble nous en recueillions des choses.
N’y a-t-il pas un bonheur rare dans ces roses?
Donnons-nous la chance
De revivre avec nous
Cette belle romance
Même si l’on nous traite de fous.
Paris, le 10 décembre 2002
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Dans tout être…
Dans toute personne inconnue
Qui marche dans la rue,
Il y a un drame :
Une espérance disparue,
Qui pleurniche au fond de son âme…
Ce peut être une histoire bien banale,
Sans mérite d’être gravée dans les annales :
Nous n’aurions pas tort de blâmer
Une femme qui ne nous aurait pas aimés.
Elle giflerait à raison un homme
Qui l’aurait servilement usée comme
Une souche. L’espoir d’un être, comme le soir,
Sans amour, sombre souvent dans le noir…
Ou simplement une âme chère, disparue,
Envolée dans la nature sans laisser des traces…
Comme des légions des fourmis qui s’embrassent,
Tous ces inconnus, pressés dans la rue,
L’œil fixé au-delà de la raison,
Sont à la quête d’un bonheur sans nom…
Le temps passe sans regain.
Et nous courrons derrière
Pour le rattraper. En vain.
C’est un drame, sombre mystère !
Avec lui, notre jeunesse s’en va aussi…
Et nos amours nous laissent, voici,
Quelques bribes des souvenirs :
Les seules choses qu’on a pu en retenir.
Et nous les accrochons sur le fil du temps,
Chronologiquement, pour les égrener un à un
Comme les grains du chapelet qui, à dessein,
Nous force à la foi et à l’espoir... Inutilement…
Paris, le 12 décembre 2002
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Je ne puis…
pour toi Jaz de mon coeur, en souvenir de notre union...
Je ne puis, ô Dieu, me séparer d’elle.
Elle n’est certes pas la plus belle,
Mais c’est elle seule que mon cœur aime.
Et tout mon être s’y est fait de même…
Je ne pourrais pas me détacher d’elle.
La seule chose que j’ai de plus belle :
Car c’est elle seule que mon cœur aime.
Et c’est là que réside mon problème…
Lorsque La brise caresse les feuilles,
Loin de la citadelle, mes oreilles,
Bercées par les gazouillis d’hirondelles,
Conseille à mon cœur de voler vers elle.
Mais c’est elle seule que mon cœur aime.
Et tout mon être s’y est fait de même…
Je ne pourrais pas me détacher d’elle.
La seule chose que j’ai de plus belle :
Car c’est elle seule que mon cœur aime.
Et c’est là que réside mon problème…
Lorsque La brise caresse les feuilles,
Loin de la citadelle, mes oreilles,
Bercées par les gazouillis d’hirondelles,
Conseille à mon cœur de voler vers elle.
Paris, le 11 décembre 2002
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Sur la rive…
Quel bonheur, que lorsque vient l’été,
Et le soleil majestueux dans les ciels,
De traîner dans un champ aux parfums naturels,
Avec des tournesols rayonnant d’ors
Qui se perdent aux confins de l’horizon…
Je me promène ainsi quand je sens
Mes esprits, toujours en proie à cette flamme,
Plonger mon cœur, mon corps et mon âme
Dans les univers romantiques où la muse les envoie.
Assis sur un gros rocher
Au bord de la rivière,
Les pieds à demi trempés,
Les eaux me faufilent entre les orteils
Dans un doux bruissement
Et s’étiolent vers leurs destins
En tourbillonnant…
Je suis là, seul, lançant des petits cailloux
Qui font ricochet sur la face de l'eau.
Le bonheur est fou, certes,
Mais le fou n’en est pas bienheureux.
Ce bonheur-là,
Se voir pousser des ailes
En dessous des aisselles,
Se sentir léger
Et voltiger comme un geai
Butinant des nectars sur des tétines,
Ce bonheur là est plus beau
Que tous les trésors de la terre.
Déambuler dans le bois,
Sautiller comme un faon,
Humer l’air frais chargé de l’humus,
Parfum de saison,
Effeuiller en sifflotant
Les pétales des fleurs solaires,
S’enrouler avec l’ambre de ses amours sur les gazons,
Jongler d’adresse avec les cailloux et les grès
En enjambant la rivière sur le gué…
Ce bonheur là,
Rêver d’amour dans les bois,
Fait pâlir de jalousie, Cupidon, le fils de l’amour….
C’est un bonheur que l’on n’imagine pas…
Dieu seul le sait…
Paris, le 12 décembre 2002
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Mes yeux…
Chaque fois que mon ciel devient noir,
Et qu’il menace de pleuvoir,
Pour redonner à mon âme de l’espoir
Afin que mon cœur puisse s’y asseoir,
Mes yeux ne demandent qu’à la voir.
Lorsque vient le gel, au coucher,
Le froid glace mon nid d’amour.
Et mes mains ne désirent que la toucher,
Poser ma tête entre ses deux tours :
Sa chaleur me fait espérer des beaux jours…
Il me suffit d’un rien. Pas grand chose.
Pour que tout mon cœur vire au rose.
La voir. Simplement. L’entendre au bout du fil.
Et je me vois caressant les déesses du Nil.
Paris, le 12 décembre 2002
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L’hiver s’en va…
Un air lourd de vapeur escalade avec peine
L’échelle de Célsius. S’éclaire l’horizon.
Le soleil sort son nez assorti des rayons
Et chasse la brume et la croque-mitaine.
L’hiver s’en va. Le froid finit de fricoter
Dans le temps. Et bientôt, ce sera la fournaise.
Ma grand-mère, assise sur une longue chaise,
Dehors, recommence déjà à tricoter.
Mon grand-père est entrain de réparer son vélo,
Un Raleigh qui lui avait été offert par le maire ;
Il va l’enfourcher dans une petite heure
Pour aller au marché vendre ses bibelots.
Il était commerçant et vendait toutes sortes
Des machins: tout ce dont on peut avoir besoin
Dans la vie de tous les jours. Et enfin, plus loin,
Franck Salam, mon oncle, debout devant la porte,
Les deux biceps croisés sur sa poitrine nue,
Regarde les passants et parmi eux, les filles.
Comme des fleurs d’été, chaudes, elles dépouillent
Leurs corps, en espérant dans les avenues
Trouver des abeilles pouvant les butiner.
Je suis bien trop sage, j’ai du mal à aimer,
Bien trop amoureux pour aimer avec sagesse…
Car Aimer m’est toujours anonyme faiblesse…
Paris, le 10 décembre 2002
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A la muette...
Je n’arrive plus à dire ce que je pense.
L’avenir incertain, mes pas ne sont plus sûrs.
Mes sons sont suspendus, et mon cœur est en transe :
J’ai perdu ma règle pour prendre des mesures…
Mais j’avance sans que je ne m’en rende compte.
Au jour le jour, le mal s’insurge et nous dompte :
J’ai plus peur pour mes amours que pour moi
Car dans peu, je franchirai le divin toit…
Paris, le 03 janvier 03
_________________
Que dire d'autres…
Que dire des heures, du temps qui passe ?
Les choses étant ce qu’elles sont,
Nous les voyons comme elles sont.
Tout est mirage, tout est songe :
L’atome même est creux et vide…
Mais les faits, voilà ce qui importe !
C’est là où entrent en jeu
La raison et la conscience,
C’est là où l’homme se découvre dans son drame,
Et qu’il se rend compte à ses dépens
Le plus souvent que la vie
N’est vraiment pas une tragédie…
Mais c’est lui-même qui en crée une de plus
Avec toutes celles qui nous font pleurer déjà…
Paris, le 03 janvier 03
__________________
CE MONSTRE QUE L’ON JUGE…
Je ne suis pas ce que je devrais être : un être bon de cœur et doué d’intelligence pour réussir et aider les autres à bien vivre. C’est ce que je constate lorsque je me mire dans la glace. L’image de moi que ce verre dépoli me renvoie, n’est pas moi.
Au fond de moi, je suis tout autre que cet énergumène à l’apparence sobrement diabolique que la presse et les médias exhibent sur les ondes et dans le monde comme une proie à la merci de ces esprits qui veulent se venger de mes victimes. Mais je suis moi-même victime de mes erreurs.
Dans mon cœur, je suis un homme et j’ai une âme qui ira peut-être en enfer si ce dernier existe, Dieu seul sait : mais, dans le plus profond de mon être, je ne suis pas l’assassin que l’on décrit. Je suis bon de naissance et je voudrais faire le bien, mais je n’y arrive pas.
Soit que dans mon corps réside l’esprit d’un monstre assoiffé de sang, qui perturbe mes raisonnements, déprave mon sens de l’humain et active mes membres à jouir du mal, mais je ne suis pas le monstre qui a commis tous ces crimes.
Je ne suis pas ce que j’ai fait, ni celui dont j’entends parler, si c’est celui-là que la société juge, mais je suis celui que vous voyez à présent : un être humain, capable d’erreur comme vous et j’ai besoin que l’on m’aide à me retrouver.
Mais la société me regarde comme un être étrange, différent et me jette dans les géôles de l'oubli.
Car, contrairement aux âmes bien nées, je me suis perdu dans les méandres de l’existence et l’esprit de l’erreur est entrée en moi.
C’est normal que la société ait pu se tromper à mon sujet, puisque l’homme que je suis, est plus noble que cette ombre vile et abjecte qui ensanglante le monde…
Je ne peux pas faire ce que j’attends :
Ce n’est pas ce que j’ai dans mon cœur.
Non, je ne suis pas ce que je vois,
Et je ne vois pas ce que je suis.
Et comment croire à cet inconnu ?
Je ne suis pas moi, mais lui, il pense être moi.
Puisque, moi, je le sens au dedans de moi,
Je suis plus bon et plus noble que la bêtise.
Mais ce que je vois est le résultat
Du fait de mon existence.
L’innocence de mon enfance
S’est dégradée au fil de mon existence…
Que puis-je à présent faire
Pour détruire cette ombre noire
Qui me sépare de mon véritable moi ?
Paris, le 03 janvier 03
___________________
LORSQU’ON EST SEUL…
Lorsqu’on est seul, et que tout est vide et que tout est néant, c’est que vraiment l’on est seul ! On n’a rien à se dire à soi-même malgré toute une vie pleine de faits, animée d’histoires, toutes aussi poignantes les unes que les autres.
Tout est enfoui, là, dans mon cœur et dans ma mémoire.
Le vide, tout autour, malgré la multitude des mondes, des êtres et des choses, ressemble à un fouillis où l’on recherche des alibis pour se comprendre soi-même, se justifier et essayer de maîtriser si possible son émoi en vue de bien saisir le pourquoi de ses problèmes, pour essayer peu ou prou de les solutionner…
Tant ce qui lui arrive, est dramatique pour l’homme, cet être qui n’a jamais été crée pour être et vivre seul sur la terre.
Car l’évidence pouvant générer des attitudes suicidaires, personne ne se sent vraiment responsable à cent pour cent de son trépas, de sa souffrance, de son désespoir, ni de sa déception. C’est la faute des autres : on cherche s’il existe un Dieu sur qui nous pouvons passer notre colère.
On pourrait comprendre dans la mesure où l’on n’a pas choisi de naître...
Mais, nous ayant doté du libre arbitre, d’une intelligence, j’avoue que c’est rien tout cela, il essaie, lui, Dieu, de se justifier vis-à-vis de l’homme en lui donnant tout l’amour qu’il faut.
Car si Dieu se soucie de nos sorts, aucune, de toutes les femmes de la terre, ne se soucie de nos cœurs en détresse… Une seule peut-être, cette femme Déesse qu’on appelle le Messie, le fils de Dieu, qui s’est fait passer sur terre pour un homme, Jésus, en vue de sauver l’Homme.
Aucun homme n’est insensible à l’amour d’une femme.
Aucun homme ne peut ne pas être touché par l'amour de Jésus
Aucun homme ne peut ne pas aimer une fleur de femme.
Et lorsqu’elle s’en va, on est seul. L’homme est seul. Il sent à travers les murs, même d’une blancheur divine, des yeux qui l’observent, impavides, d’un air plutôt glacial, le désignant du doigt comme s’il était un spécimen rare, maudit, unique au monde…
Paradoxe illogique. Il y a tellement des plus malheureux sur terre qu’un cœur en détresse n’est pas un cas unique. Mais, hélas ! le malheur qui frappe chaque être vivant, est unique. Lui seul peut en saisir la profondeur. Nul ne peut vraiment compatir à la douleur qui frappe son frère, ni sa sœur.
D’un coup de vent, l’air frais pénètre dans la pièce en bousculant doucement ma fenêtre qui s’entrouvre. Et le rideau blanc, comme un voile au large, battu et rabattu par l’ouragan, me fait soyeusement signe d’espérer. Emu par la brise, à sa façon, il compatit à ma douleur.
Il fait froid, c’est l’hiver… Avec les tristes souvenirs que l’on traîne tout le long de la vie, les cœurs sont plus pesants à un certain âge que lorsque nous étions nés.
De la même manière, la lumière éblouit vos yeux quand le plafond s’ouvre grand comme les cieux à la naissance, l’existence nous effraie lorsque nous atterrissons sur terre.
Bonjour l’angoisse !
Dans sa solitude, allongé sur son lit, sous les draps et les yeux rivés sur le plafond comme pour voir au-delà, on commence à compter les étoiles imaginaires qui s’y accrochent, ou, comme font certains autres, on compte les moutons dans la vaste et infinie prairie qui s’ouvre dans les cieux de leur imagination.
Somme toute, au rythme assommant de l’horloge, le temps paraît interminable et se fait complice du sort qui vous endeuille. On se sent seul, vraiment et tellement seul que l’ombre qui, à la lumière du jour, nous tient compagnie, nous effraie dans le noir sous les lueurs feutrées de la lampe de chevet. Et elle vous déserte aussi aussitôt que la lampe s’éteint vous laissant vraiment seul cette fois avec votre angoisse pour seul compagnie…
On n’a froid et, seule, la couverture devient une amie fidèle dans les bras de laquelle il suffit de vous glisser pour qu’elle vous maintienne au chaud et vous berce de sa douceur… Maman ! Maman !
Blotti et recroquevillé sur soi même, on n’essaie, tous feux éteints, de se donner du courage en se rappelant sa tendre enfance innocente, en se frottant les mains sur les épaules pour essayer de ramasser par-ci par-là et rassembler encore de quelques endroits secrets de notre subconscience, les quelques bribes de chaleur, de souvenirs, de sentiments qui vous restent d’un cœur volé en éclats, d'un amour brisé en plusieurs menus morceaux…
Plus rien n’a de sens : la vie, l’amour vécu, les sentiments ressentis, la parole donnée et reçue. Se lever, se laver, aller travailler devient une torture en plus. Et pourquoi donc se donner tant de mal lorsque plus rien n’a de sens ? On se laisse mourir à petit feu…
O combien l'amour d'une femme est motivant! combien il donne des ailes aux plus frileux pour braver l'inconnu? Amour! Amour! ô femme!
Que dire à un cœur malade pour le consoler ?
Puisque je suis malade d’amour: mon coeur souffre d'un manque d'elle. Mon cœur en souffre. Aucune médecine ne peut en donner un diagnostic certain et précis pour en prescrire un médicament efficace , juste et approprié.
Aucune chirurgie ne peut opérer mon cœur pour en extirper cette épine qui, en s’y enfonçant, déchirent ma chair et éclate mon sang chaque fois que j’y pense. On se rappelle les unes après les autres, toutes les douces paroles et les chansons d’amour, surtout celles qui nous ont bercés durant toute notre enfance et qui ont accompagné notre premier amour…
Et les images passent, repassent, notre cœur n’est toujours pas consolé…
Je me rappelle d’un ami, Jacques Bubidi. Il était malade et hospitalisé à l’hôpital central de mon bled. Un soir, après mon travail, sur son chevet de malade, je n’avais pas de mots pour sucrer son mal. Ce que je voulais lui dire n’avait aucun sens.
Je n’étais pas à sa place pour vivre ce qu’il vivait, sentir ce qu’il ressentait, entendre ce qu’il entendait, voir ce qu’il voyait, souffrir le mal qui le rongeait… C’est là où des mots comme « frère » ou «ami intime » et les verbe tel que « aimer » ou « compatir » perdent tous leurs sens…
Le cœur même d’un ami intime, même d’un frère ne peut pas aimer jusqu’à compatir parfaitement aux douleurs de celui qui souffre. On naît seul, on souffre seul, on meurt seul.
Il y a des moments dans la vie, je vous assure, où l’on aimerait être Dieu, si non seulement avoir des pouvoir magiques pour régler les problèmes, les maux de tous ceux que nous aimons et qui nous sont chers ! On aimerait parfois être Dieu pour changer le monde! Hélas, l'homme n'est pas Dieu!
« Ca va passer ! ça va passer ! », lui disais-je, tout bêtement, sans aucune conviction d’ailleurs…
Mais le pauvre avait mal. Il voyait sans que je ne la voie, moi, la faux, sur le seuil de l’éternité, réclamer à tue-tête son jeune âme. Il se débattait de toutes ses forces et au plus profond de son cœur encore vivant et de toute son envie d’être, pour que cela passât comme je le lui disais : mais ça n’est pas passé.
La mort ne l’a pas loupé…
Un matin, je venais à peine d’arriver à mon travail, j’ai reçu un appel de l’hôpital. J’étais considéré comme un membre de sa famille. Un des plus proches. Jacques était mon meilleur ami. Nous allions depuis l’âge de cinq ans dans la même école jusqu’à nos vingt sept ans…
J’aimerais mieux souffrir d’un mal qu’on peut soigner, si possible, et non d’un manque d’amour.
Parce qu’on ne peut souffrir d’amour, mais nous souffrons du manque d’amour… Et l’on ne sait pas où ça fait mal, mais on souffre. Aucun conseil… D’ailleurs, je conseille aux conseilleurs de se taire dans ce cas. Car je souffre, et je vous prie de respecter cela et de faire silence : ça va passer…
Mon œil !
Ma mère le considérait comme son fils, et la sienne avait les mêmes sentiments pour moi… Il avait un an de moins que moi, et avait préféré, après nos bacs littéraires, apprendre comment rendre la Justice et le Droit, alors que je me laissais laver les pieds par cette femme qu’on appelle Jésus… Somme toute, et Jacques et moi, nous n’avions qu’une seule envie : la justice pour tous, moi, divine et lui, humaine…
Six mois avant sa maladie, nous étions invités chez une amie. Elle nous avait servi à boire pendant que j’étais aux toilettes. A mon retour, j’avais bien regardé mon verre, je ne savais pas pourquoi et finalement j’avais fini par demander que l’on m’en donnât un autre. Jacques avait gardé le même verre.
Et au moment de le porter sur ses lèvres, le verre s'était brisé en plusieurs morceaux et toute la boisson s'était déversée sur ses vêtements… Pour lui, c’est comme si l’on avait voulu l’empoisonner. Et il me soupçonnait moi, son meilleur ami, son presque frère…
Je n’avais fait aucun commentaire là-dessus alors que j’en avais des raisons. Comme je ne garde aucune rancune, parce qu’avec la haine au cœur, on vieillit plus vite, j’avais fini par lui pardonner. Ainsi aussitôt que j’avais appris la nouvelle de sa maladie, je me suis précipité à son chevet…
- Tu me manques, Jacquot !
A vivre seul, le bonheur semble inexistant. A deux, il reste tellement lointain qu’il faut se battre au jour le jour pour se l’accaparer avant de se rendre compte, à force d’expériences et au dernier jour de sa vie, qu’il n’était pas de ce monde de pécheurs… Il n’est donc pas de moment, de lieu sur terre où le bonheur tant invoqué s’offrirait dans nos cœurs au plus profond de nos envies comme de l’air libre pour étancher notre soif et assouvir nos désirs de paix ?
Mais même si le bonheur n’est pas de ce monde comme on le dit souvent, il n’est pas moins vrai qu’il n’est pas à la portée de tout homme. En fait le bonheur nous entoure dans tout ce qui existe. Tout est bonheur pour celui qui sait s’ouvrir aux choses et aux autres. Il suffit d’être attentif, d’écouter, de sentir, de ressentir les êtres, les choses et l’univers. Tout est bienheureux pour celui qui sait vivre…
Si le bonheur d’être aimé réside dans le fait de bien aimer l’autre, j’ai droit au bonheur puisque je suis déjà mort d’amour pour elle… Mais si le bonheur d’aimer vient du fait d’être aimé, mea culpa, j’ai espéré en vain puisque j’ai aimé celle que je devais pas. Elle n’avait déjà pas d’amour pour elle-même : comment pouvait-elle en avoir pour moi ?
Puis que nul ne sera aimé du même amour qu’il aime : on se contentera du peu, des miettes, des bribes qui nous tombent d’un cœur généreux, pour vu qu’il soit de qualité meilleure. Car il y a amour et Amour. Et, malgré mon âge et mes expériences, je n’en sais toujours rien, de l’amour.
Ce n’est pas une science exacte comme les mathématiques ou la trigonométrie. Il n’y a pas d’axiome, pas de principe, pas de recettes, pas de formule magique pour aimer, bien aimer et être aimé. Ceux qui vous disent cela vous mentent.
Le romantisme devient désuet à force de trop désirer une protection enfantine de la part de ceux qui nous aiment...
Aimer, c’est plus vrai lorsqu’il ne se limite pas seulement en parole, mais qu’il se traduit dans des actes réels que l’autre peut ressentir et vivre pleinement. N’est-ce pas de l’amour cette vie qui vous transperce le cœur, qui vous fend les reins, qui vous mutile l’esprit et vous emplit la conscience de détritus que vous n’aviez pas en naissant ? Que si !
O bordel ! Quel est ce sentiment à la fois noble et vil qui m'emplit le coeur, l'âme et la conscience?
Vivre malgré tout et continuer à aimer de tout cœur tout homme, toute femme, tout enfant, tout être, toute chose, même celui qui vous a poignardé dans le cœur, dans le dos, même celle qui a déserté votre ambiance…
Mon Dieu, que je voudrais voir vite se passer la nuit !
Que vienne l’aurore et que la lumière du soleil qui scintille de strass, enlumine mes ombres pour me faire éclater de bonheur et purifier mes airs sombres.
J’irais dehors, traîner dans les rues du danger, dans les sentes secrètes du monde et de la vie, me mélanger avec les mondes, les ombres et les ondes, disparaître dans la foule des inconnus aux mines grisées et aux avenirs incertains.
J’irais me laisser bercer par ces airs de la soul music que transporte le vent pour me sentir moins seul… Mais, même dans ces rues peuplées des ombres et des ondes, même dans les antres cauchemardesques de mon cœur et de ma conscience pleins de détritus, des déchets, des résidus des espoirs des amours perdus, les spectres de vampires et de requins me riront au nez pour n’avoir pas été assez homme pour braver les rivaux.
Je mourrais donc seul et c’est chacun pour soi. C'est mieux ainsi!
Je préfère quand même ma forêt vierge aux turpitudes des grandes métropoles. Là-bas, je puis, faute d’une oreille amoureuse et attentive, parler avec les feuilles des arbres, les ombres et les esprits des aïeux qui viennent te consoler dans le noir lorsque souffle la tempête.
Les grandes villes, malgré leurs lumières, sont d’un égoïsme trop beau pour se soucier des individus solitaires en mal d’amour, en mal d’être, qui ont tout perdu, espoir et estime de soi, et se laissent au gré du sort traîner corps et âmes dans la boue écumeuse de la fontaine aux treilles.
Le cœur vibre sans festin dans la rue poisseuse du destin. La joie de vivre s’en est allée : il ne reste que le désir de passer l’arme à gauche espérant que cela rendra service à mon être en mal d’exister. Que le sous sol de mes aïeux me soit doux puisque la terre des hommes a été dure pour mon âme.
Je me console du fait que, pour le moment, je suis bien dans ma case. Malgré la solitude, le manque, le vide ambiant, le froid et les yeux tapis dans l’ombre qui vous épient, vous surveillent en comptant le moindre de vos pas et raisonner le moindre de vos gestes, tout est désert…
Le vaste Sahara serait même bien plus peuplé de sable que mon cœur est vide d'amour.
Comment était le sahara quand il n'y avait pas de sable? SUpportera-t-il de perdre à jamais ce sable pui fait sa fierté et sa gloire?
Quelqu'un qui était inconnu hier, prend une telle importance à vos yeux, une telle place de choix dans votre coeur que sa perte est une tragédie irréparable... Je n'ai rien pigé de cet illogisme existentiel... Qui m'en expliquera le sens, la raison afin que je trouve un alibi pour consoler mon coeur esseulé sans l'avoir choisi...
Quelqu'un d'autre peut-il décider comme ça, un jour, comme ça, de te condamner à mort? Sans raison... En faisant cela, femme, en optant pour ce choix, Jaz, tu m'as condamné à mort...
Même si j’en parle de la sorte, je ne me plains pas de ce mal qui me va si bien d'ailleurs, de cette solitude qui me sied à merveille, de mes désespoirs qui me vont pile poil comme un justaucorps. Si c’est ça, mon destin, je m'y plais bien. Pourquoi je m'en plaindrais d'ailleurs?
Mais à contre coeur. Puis que je n'ai pas choisi d'être et d'exister sur cette terre et je ne suis pas marié pour me retrouver seul en si peu de temps... Et surtout j'ai tout fait pour ne pas finir de la sort...
Seulement, je me rends compte d’une façon criarde et dramatique que la nuit, si silencieuse qu’on entendrait à vingt mille lieues de mon coeur rigoler les moustiques et ricaner les mouches, est d’une longueur interminable lorsque l’on est seul, sans espoir, sans amour et abandonné à soi-même, à rêver d’une évasion fatalement éternelle.
Et je vis ce que je n'ai pas choisi, je meurs d'une mort non désirée. Je n'en reviens pas. Moi si fier autrefois, j'en arrive à me haïr moi-même de n'avoir pas su apprivoiser l'amour de ma vie, d'avoir eu la faiblesse de laisser l'hirondelle vsurvoler librement les dangers, s'épanouissant naturellement...
Ainsi j’allume mon poste de radio à faible volume… Rires et chansons: tout un programme pour égayer tous ceux qui peinent à oublier les amours indicibles de ceux qui sont partis sans sommation voir ailleurs si au delà de l'horizon, le monde était plus lumineux que l'enclos de sa prison entre les quatre murs de mon coeur, de ma raison et de ma maison...
Avec un peu de bruits, un peu de musique, entendre sur les antennes certaines vieilleries que racontent les animateurs qui s’autorisent de spéculer sur tout et sur rien, entendre Coluche sottiser sur l'histoire d'un mec, mon histoire un peu, ça me fait un peu rire, et je me sens moins seul dans un simulacre morbide de bonheur…
Peut-on être seul et jouir du bonheur dans un monde où nul n'est fait pour être seul, sans ami, sans amour, sans âme, sans dame... Sans... Sans.... Sans...
La mort, ô Dieu! serait moins pesante que ma solitude est lourde à supporter.
Paris, le 04 décembre 2002
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L’ILLUSION
L’ombre n’est que l’illusion
Du noir flottant sur la raison...
C’est comme un rêve
Au fond de l’entonnoir
Ou une vision brève
A l’espace d’un soir noir
Hélas ! La vie est si brève
Que l’amour sur un corps d’ambre
Ne nous excite que pour voir :
Contempler rose devient un devoir…
Car, de même que c’est un sacrilège
Que de toucher ce qui n’est pas à toi,
C’est un sacré piège
Que de clore ses yeux
Pour ne voir le saint cierge
Qui brûle d’amour sous nos yeux…
Interdit formellement d’y toucher.
Même quand on brûle de coucher !
L’amour est plus beau
Lorsqu’on ne fait que contempler
Les roses qui s’offrent à nos yeux…
C’est le pollen qui donne sa vie à la rose,
Pleine de grâce
Qui émoustille nos sens…
Et non pas le sens à l’inverse.
La plus belle de sa race,
C’est la femme,
Rose parmi les fleurs,
Celle de mes rêves,
Jaz de mon idéal,
Ma femme est une fleur rose
Et son amant une épine au cœur dur…
C’est une épice au cœur d ‘ange
Qui a pour devoir de la protéger des intrus
Aux doigts crottés…
Je ne peux compter les rêves
D’amour que je fais
Depuis que je rame dans la solitude…
12 décembre 2002.
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LE BOUCLIER DES LACHES…
Ces hommes qu’on croit être des saints
Se cachent derrière le Coran,
La Bible ou la Torah, cœurs des croyants,
Pour achever le pauvre et l’orphelin …
Les lumières des textes sacrés,
Dont les mots doux enflamment leurs prêches,
Eblouissent nos yeux et nous empêchent
De voir, de leurs esprits délabrés
Par la soif du luxe et du pouvoir,
Leur hypocrisie et leurs mensonges :
Songes des faux anges, archanges,
Devoir des ombres sans savoir …
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MON TEMPS…
L’heure n’a pas encore sonné
Pour que, de ce lieu, je m’en aille
Malgré dans mon cœur cette entaille,
Preuve qu’à la femme, j’ai tout donné.
Ne pourrais-je pas aimer encore
Comme au temps où, après son baiser,
J’avais le cœur et l’âme braisés…
Oh ! Le manque d’amour m’honore!
Je n’ai plus rien de ma fraîche jeunesse.
L’amour cède à la philosophie.
Quand d’aimer, l’âme n’est plus ravie,
Le coeur, toutes ses erreurs, confesse…
Paris, le 12 décembre 2002
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QUAND L’AMOUR…
Quand l’amour vient,
Ça fait du bien
Et l’on oublie tous ses soucis
Pour goûter à la vie…
Quand l’amour s’en va,
Le cœur n’y croit pas.
Passent les années,
Les fleurs sont fanées.
Et leurs souvenirs
Ne font plus courir
Les âmes damnées…
Et il vient et s’en va,
Qu’on y croie ou pas…
Paris, le 12 décembre 2002
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ROSY…
Rosy avait les lèvres toutes roses.
Eugènie les avait peintes en jaunes.
Toutes les deux n’avaient plus l’air très jeunes,
Elles voulaient modifier bien des choses
Pour paraître encore plus jeunes et plus belles.
Mais dès qu’elles mirent les nez dehors,
On les prit pour des bien simples femelles :
Toute leur vie, elles en pleurèrent de remords…
Paris, le 12 décembre 2002
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CE QUE JE DETESTE...
Ce que je déteste dans les femmes belles
C’est qu’elles prennent trop de libertés
Et croient qu’elles ne finiront pas dans les mêmes poubelles
Que les moches et se prennent trop au sérieux…
Ce que je déteste dans les cœurs de femmes,
C’est qu’elles croient que l’amour leur est dû…
Même que le plus bel amant terrestre a été pendu
Pour l’honorer, pour ennoblir son âme…
Et nous, pauvres cœurs amoureux, simples hommes,
Nous courrons les jupes quand les poches sont sans sous,
Nous crevons d’amour sur l'échafaud tout comme
Le temps désarme les vertus quand on désespère de tout…
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LE DESTIN….
L’ombre n’est pas plus noire
Que la vie demeure ambiguë :
L’homme n’est, las, qu’un tendre au cœur dur
Qui tombe dans les bras d’une épine
Au cœur d’ange et à l’esprit bien obscur,
C’est ce sort auquel Dieu nous destine…
Le reste est flou : la fin de l’histoire ?
Pour prouver que l’amour est éternel,
Socrate avait bu sa ciguë.
Paris, le 31 déc. 2002
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AVOIR DES AILES…
L’amour a des caprices
Qu’on prendrait pour des vices :
Mais rien n’est plus vivant que l’amour.
Lorsqu’on est jeune, le cœur au four,
Et qu’au zénith brille le soleil,
Tous les sens se mettent en éveil…
On poursuit librement sa voie
En laissant éclater sa joie…
Comme un fretin pigeon
Séduit par le feu brillant à l’horizon,
Autant je me suis rapproché de la lumière,
Je me suis brûlé les ailes et brisé les verres…
De là-haut, le cœur porté par l’amour,
Je suis tombé si bas dans la basse-cour…
Le propre de la jeunesse
C’est d’expérimenter la sagesse…
L’amour lui donne des ailes :
Et ces âmes, toutes frêles,
S’envolent dans tous les airs
Jusqu’aux confins de l’univers
Pour vivre les raisons
Qui justifient leurs passions
Et font mûrir leurs êtres
Avant de s’envoler librement par la fenêtre…
Paris, le 01 avril 2003
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IL N’EST PAS BON…
Il n’est pas bon de mêler
Les larmes à la salive :
Même si l’on peut saler
Un plat avec des olives
Et qu’avec des cornichons
On peut manger du frais poisson,
Ne met pas un parfum à prix d’or
Pour cacher la puanteur de tes pores…
Paris, le 11/04/03
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JE M’ENDORS…
Je m’endors sans lumière :
La clarté du cristal
Brise mon œil de verre
Repu des noirs fractals.
Sont faux tous ces amours :
Qui jonchent notre cour…
Paris, le 11/04/03
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C'est un monde étrange...
C’est un monde étranger
Où il n’y a plus rien à manger
Où l’on peut croiser le danger
Et l’on n’y peut rien changer
C’est un jeune étranger
Qui n’inspire aucun danger
Sa vie il voulait changer
En allant loin de Tanger
Pour un pays sans danger
Dans le fatras il s’est plongé
C’est le monde des enragés
Où les êtres se sont engagés
Au nom de Dieu à se manger
Ce qui est fou c’est que l’être humain
Qui ignore ce qu’on appelle danger
Peut tout détruire en un tour de main
En mal toute chose, il change
Et tout ce qu’il crée nous démange…
01 November 03
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