...
Je m’en voulais de n’avoir pu humer la rose
Lorsqu’elle s’oppressait le cœur de mes erreurs
Accaparé par jacinthe, cette autre fleur
Que j’arrosais comme toujours des belles proses...
Je n’avais pas saisi le temps de la raison
Où les fleurs franchissent le seuil de l’horizon
Pour ouvrir librement dans la verte prairie
Leurs pétales de femme à la jungle en furie.
Et quand sonna l’heure, l’heure de fanaison,
Son âme s’évada des murs de ma maison :
Si avec du miel, on peut piéger une abeille,
Sans sou, on ne peut mettre une femme en bouteille…
Elle s’en est allée, la fleur… et tout mon cœur,
S’évanouit, ulcéré, esseulé sans sa rose…
Elle m’était chère cette divine fleur…
Je le sais depuis que plus son coeur ne m’arrose…
Justin Jules S.
4 juin 2006, Saint-Quentin, rue Boileau.
Wednesday, June 04, 2008
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